Le Président de la République du Sénégal, M. Macky Sall, a lancé un appel aux pays développés pour l’annulation de la dette des pays pauvres.
Dans ce contexte de crise sanitaire, doublé d'une crise économique sans précédent, où toutes les économies sont à terre, l'appel de Macky Sall depuis Dakar, sonne donc comme « une nécessité afin de permettre aux pays pauvres de s'occuper plus de la relance de leur économie que de rembourser des dettes ».
Mais, estime Pape Malick Ndour, coordonnateur national du PRODAC et économiste, « le président Macky Sall n'a pas parlé pour le compte du Sénégal seulement. Il a pensé plus aux autres pays ».
En effet, si l'on s'en tient aux chiffres, la dette extérieure cumulée des pays africains est projetée à 500 milliards de dollars et le Sénégal y émarge à hauteur de 12 milliards de dollars.
À partir de là, « il est important de comprendre que le Sénégal fait partie des pays africains les moins endettés, donc parmi les pays qui bénéficieront le moins de la mesure d'annulation si elle serait appliquée », a dit M. Ndour.
Ainsi, « quand le Président Macky Sall parle d'annulation de la dette des pays africains, nous devons au moins reconnaître que c'est plutôt un leader africain portant la voix de tout un continent qui parle et non un Président de la République d'un pays comme le Sénégal », a ajouté M. Ndour.
Mais pour le savoir, estime-t-il, « il faut au minimum faire l'effort de savoir que "notre dette" ne représente que 2% de cette manne dont on demande l'annulation ».
Cependant des détracteurs du chef de l'Etat, pense que derrière la demande d'annulation, se cacherait en réalité son incapacité à honorer sa dette. « Dire que l'appel du PR sur la dette est un aveu d'insoutenabilité de notre dette, c'est simplement faire montre de mauvaise foi. Cet appel du Président Macky Sall devait plutôt être perçu, si on ne voulait pas être discourtois, comme un acte de générosité envers les pays dont le niveau d'endettement extérieur est le plus élevé ».
Et pour preuve, M. Ndour convoque les derniers actes posés par le FMI « qui s'est fait un écho de l'appel du Président de la République, ils n'ont pas pris des mesures d'annulation pour le compte du Sénégal, mais plutôt pour des pays frères peut être beaucoup plus vulnérables. Voilà le sens de l'appel de Dakar porté par un grand leader africain », a-t-il conclu.
Dans ce contexte de crise sanitaire, doublé d'une crise économique sans précédent, où toutes les économies sont à terre, l'appel de Macky Sall depuis Dakar, sonne donc comme « une nécessité afin de permettre aux pays pauvres de s'occuper plus de la relance de leur économie que de rembourser des dettes ».
Mais, estime Pape Malick Ndour, coordonnateur national du PRODAC et économiste, « le président Macky Sall n'a pas parlé pour le compte du Sénégal seulement. Il a pensé plus aux autres pays ».
En effet, si l'on s'en tient aux chiffres, la dette extérieure cumulée des pays africains est projetée à 500 milliards de dollars et le Sénégal y émarge à hauteur de 12 milliards de dollars.
À partir de là, « il est important de comprendre que le Sénégal fait partie des pays africains les moins endettés, donc parmi les pays qui bénéficieront le moins de la mesure d'annulation si elle serait appliquée », a dit M. Ndour.
Ainsi, « quand le Président Macky Sall parle d'annulation de la dette des pays africains, nous devons au moins reconnaître que c'est plutôt un leader africain portant la voix de tout un continent qui parle et non un Président de la République d'un pays comme le Sénégal », a ajouté M. Ndour.
Mais pour le savoir, estime-t-il, « il faut au minimum faire l'effort de savoir que "notre dette" ne représente que 2% de cette manne dont on demande l'annulation ».
Cependant des détracteurs du chef de l'Etat, pense que derrière la demande d'annulation, se cacherait en réalité son incapacité à honorer sa dette. « Dire que l'appel du PR sur la dette est un aveu d'insoutenabilité de notre dette, c'est simplement faire montre de mauvaise foi. Cet appel du Président Macky Sall devait plutôt être perçu, si on ne voulait pas être discourtois, comme un acte de générosité envers les pays dont le niveau d'endettement extérieur est le plus élevé ».
Et pour preuve, M. Ndour convoque les derniers actes posés par le FMI « qui s'est fait un écho de l'appel du Président de la République, ils n'ont pas pris des mesures d'annulation pour le compte du Sénégal, mais plutôt pour des pays frères peut être beaucoup plus vulnérables. Voilà le sens de l'appel de Dakar porté par un grand leader africain », a-t-il conclu.
Autres articles
-
Manifestation en Guinée Bissau : Le journaliste Armando Lona arrêté, les droits de l’hommiste engagent la responsabilité de l’Etat
-
Sare Colly Salle (Vélingara/Kolda) : Le mouvement génération consciente dénonce l’absence de développement durable dans leur commune…
-
Transport public : Orange Finances Mobiles Sénégal facilite le paiement aux usagers du BRT
-
Burkina, Mali et Niger finalisent leur projet de confédération
-
Guinée: appel à la junte pour rendre le pouvoir aux civils avant la fin de l'année